22 décembre 2008
+[ IV ]+
Je le sais, ma chère, vous pensiez tout perdre. Et pourtant, il suffisait de ne pas dramatiser, de ne pas s’imaginer que seul le néant sentimental vous était réservé. Vous voyez, à présent, il vous reste les mêmes choses. Sauf, peut-être, la peur de le dire, puisque l’aveu est fait, n’est-ce pas, mademoiselle ? Et aujourd’hui, qu’esperez-vous ? Rien, toujours rien. Vous saviez qu’il n’y aurait rien, il n’y a rien eu, vous n’attendiez rien, vous n’attendez toujours rien. Pourtant, vous avez toujours peur, puisque bientôt, son regard reviendra vous paralyser.
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