Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Psychosis of Children.

14 février 2011

Once upon a time.

Plus d'un an. J'ai écrit et supprimé bon nombre de pages depuis. Tout a bien changé depuis les derniers échos de violons. Ils sont bien plus désormais à se partager mon crâne. Chacun logeant comme il peut dans une partie de ma tête. Cette foutue boîte crânienne où grouillent une poignée de gamins paumés. Sans ça je n'aurais pas d'histoire à me raconter le soir, sans ça je recommencerai à analyser ma vie et à chercher le malheur où il n'est pas. Sans ça ; sans eux, je serais plus faible, plus seule. Je ne sais pas, je crois. Merde, je saigne. Ce qui est physique, on ne peut pas le déléguer. Peut-être que je vais toujours bien grâce à eux. Parce que simplement ils me permettent de ne pas m'attarder sur des notions idiotes. Je leur fais du mal pour ça. C'est sûrement l'explication. Enfin je ne sais pas. Je présume.

Publicité
18 novembre 2009

Hyllest til ham, because he's my last page.

« Nedbryting av smertefulle historier. »
Inndratt og ødeleggelse en forstyrret eksistens.

J'étais bien incapable de m'arrêter, n'est-ce pas ?
Je ne garantie encore rien, mais je pense que tout ce la prend forme, définitivement et à petits pas. Tout se termine, sans aucun rattachement à la réalité autre que le décor. Encore faut-il qu'il y ait un décor dans les dernières pages de leurs vies. Tout s'achève, oh Kjære Gud ! Tout s'achève et ne renaîtra pas, jamais. En fin de compte je l'ignore et refuse d'y apporter une note finale. Je n'ose pas condamner ce que j'ai fait naître ; oui, je refuse de sceller ces pages par un mot de trop. Paroles en l'air auxquelles je ne croirais même pas, seraient-elles capables de mettre fin à cela ? Un mot de trop écrirait-il la dernière page ? Il suffirait de laisser vague l'information : je ne parlerais pas de fin. Pas pour eux.

26 octobre 2009

Last.

"Oui, d’après moi, tout se terminera avec eux…"

Terminé. Bel et bien terminé. FaD, Fed On, et maintenant ? Le second épisode n'est en rien plus vraisemblable, en opposition à ce que je disais. Il ne s'agit que d'une suite ; changement de narration, changement de point de vue, changement de centre d'importance. Et puis, c'est bien tout. Je n'ai nullement envie de m'arrêter là. Un troisième épisode serait-il de trop ? Je l'écris de toute façon pour moi seule. S'il se fait, il ne comptera pas forcément. Là, je pense à quelque chose de plus plausible. Leur histoire est terminée, il serait inutile d'en dire plus. Quant à leur existence originelle stagnant dans ma boîte crânienne, je crois pouvoir dire que, ce plus simple rôle qui est le leur de n'être que de pauvres personnages sans vie, c'est sûrement l'origine d'une nouvelle chose. Quelque chose à voir, ça reste de côté pour le moment. Oui, un tiers document texte vera le jour. Voilà ; voilà tout.

13 mai 2009

+[ VI ]+

Il pouvait bien rire à s'en étouffer, il aurait pu mourir la tête plongée dans les larmes, rien n'affectait la femme qui l'avait mis au monde. Il sait, il sait, c'est bien évident qu'il sait. "Tu sais, maman, et moi, je sais aussi. " Mais il n'osait pas prononcer ce qu'il savait. L'aveu à soi-même. C'est l'évidence qui fit de lui l'enfant de personne. Sa mère ne désirait pas être sa mère, il n'avait que sa mère, il n'avait personne. Le mépris a grandit en sa mère pendant que la folie grandissait en lui, il n'est pas fou, c'est maman qui dit qu'il est fou. Il confond tout ; il ne sait plus. "Veux-tu que je meurs, maman ?"

13 mai 2009

the Grey Ash Café

Abandon ou non, peu importe. Je conserve le titre de Violin's Echoes et le dépossède de ce qu'il engendrait jusque là. Absurdité. Voilà ce qui devrait être le titre de ce que j'ai écris. Tout est devenu faux, on ne peut plus faux. Et qui sait si ça ne l'était pas déjà. Quoique je n'ai jamais souffert, j'ai bien eu peur. Oh oui, ça m'effrayait, et qu'est-ce que cela apporte aujourd'hui ? "L'innocent" m'effrayait, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Il n'est plus tellement innocent, d'ailleurs, puisqu'il sait ; il est témoin. Ah! Innocemment acteur de ma décomposition ? Si vous voulez. Je ne suis en rien décomposée. Quand bien même, je serais recomposée. Oublié, cela est oublié.
Je vous ai offert le prologue de ce que j'ai aujourd'hui terminé. Trente-huit ou bien trente-neuf petites pages. Pas lourd, mais suffisamment. Là, je m'apprête à en reprendre les personnages pour conter une tranche de leur vie. Slice of Life, quelle belle chanson. Bref, une tranche de leur vie fort peu spectaculaire, mais beaucoup plus vraisemblable.
Il est certainement cruel d'avoir abandonné son fils ; mais elle ne l'a pas abandonné. Preuve en est, elle lui rend la vie.

Publicité
1 mars 2009

Déchéance et destruction.

FORFEITURE AND DESTRUCTION. [Another FAD system]

Une petite pierre dans chaque orbite. Quatre émeraudes, deux lapis-lazulis, deux ambres.
Et les ténébreux onyx qui les fixent, les turquoises un peu trop noires, et les timides opales.
De bien belles couleurs. Abritées dans les abimes humaines.
Deux gouffres dans chaque peau de verre.
Qui croirait en de tels yeux ?


Il est des choses que l'on recherche...
Aussi bien la déchéance et la destruction...
Que la brise et le printemps.

22 décembre 2008

+[ IV ]+

Je le sais, ma chère, vous pensiez tout perdre. Et pourtant, il suffisait de ne pas dramatiser, de ne pas s’imaginer que seul  le néant sentimental vous était réservé. Vous voyez, à présent, il vous reste les mêmes choses. Sauf, peut-être, la peur de le dire, puisque l’aveu est fait, n’est-ce pas, mademoiselle ? Et aujourd’hui, qu’esperez-vous ? Rien, toujours rien. Vous saviez qu’il n’y aurait rien, il n’y a rien eu, vous n’attendiez rien, vous n’attendez toujours rien. Pourtant, vous avez toujours peur, puisque bientôt, son regard reviendra vous paralyser.

3 décembre 2008

+[ V ]+

Lui, il rit. Parce qu'il a toujours rit. Même si, il sait. " N'est-ce pas, maman ? Si je meurs, tu riras. " Alors, il s'en amuse aussi, et sous le regard horrifié de cette femme, il s'étrangle. Le collier, il le ressert, de plus en plus, et sa gorge lui fait mal, mais ça l'amuse, parce qu'enfin, elle est apeurée face à la mort de son fils. Mais il arrête, il tousse, et il rit. Simplement, elle y avait cru, mais puisque c'est terminé... " Tu vois, maman ? Si je meurs, finalement, tu aurais peur. " Elle aurait peur, et lui, il rirait.

3 décembre 2008

Décomposition.

Je ne voulais pas en parler, je ne voulais pas partager. J'ignorais pourtant que j'y trouverai si facilement une raison. Je n'en cherchais pas, d'ailleurs. A l'instant où je me livre, tout s'effrite. Le souvenir d'un simple rêve, un désir innocent. Ils perdent leur intensité, sitôt qu'ils sortent de mon esprit. J'y tenais. La douceur de son regard, dans ce rêve, l'intensité de ce que j'éprouvais il y a peu, tout disparait, peu à peu. Je me souviens, vaguement, mais je suis incapable de les ressentir encore. Je le voudrais, vous savez ? C'est pourtant tout simple, tout bête, de vouloir se rattacher à ce que l'on s'est soi-même créé. Mais, seulement, si tout ne s'effaçait pas, doucement... Toute la pureté de ce que j'ai osé ressentir, ou de ce que mon inconscient m'a conté cette nuit, je le perd, petit à petit, c'est leur douceur qui s'envole, et ça me manquerait presque.

21 novembre 2008

+[ III ]+

Les choses, une à une, s’offrent à vous. Vous ne vous lassez pas de sa vue, vous avez besoin de sa présence, même s’il ne le ressent pas. Vous l’admettez, enfin, et vous tremblez. Aujourd’hui, clairement, il est possible de clamer à votre esprit que vous l’aimez, l’innocent. Vous, l’inconnue, troublée. Le vent s’est rafraîchi, vous avez froid, et puis, les chimères. Refusant de l'effleurer de vos désirs pathétiques, il est impossible que l’amour puisse vous gagner. Cependant. Abandonnée de tout sentiment il y a peu, l’inquiétude vous a fissurée. N'oserez-vous donc jamais ?

Publicité
1 2 > >>
Psychosis of Children.
  • Enfin de retour, encore. De nouveau, changeons. Puisque mon espace personnel n'est pas prévu à cet effet, mais n'est que le réceptacle de quelques extraits, accueillez Miyuu comme il se doit, s'il vous plait. Sous ces échos d'air de violon.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité