Puisqu'ils vivent ; de chair et de sang, ou non.
Puisqu'ils sont deux à guider deux histoires. Fictifs l'un comme l'autre. Fruit de la création hallucinatoire, le second nait de l'imagination allusive, du désir d'emprisonner les roses. Puisqu'elle les hait, trop belles, trop symboliques de ce qui lui est refusé. De ce qu'elle refuse. Sous un air de violon qui n'existe même pas, un écho venu des tréfonds de l'âme. Est né un univers psychotique, bien avant cela, où les violons stridents fissuraient la peau de verre. Le premier. Son enfant ; elle créa l'impression, l'hallucination. Il vivait, en elle, pour elle. Parallèlement, le vrai le faux, peu d'importance. La fascination adressée au second est aussi vraie que l'inexistence du premier. Ce qu'elle ne croit pas, l'illusion aimante, aussi fausse que la psychose des enfants, de l'unique enfant créé pour souffrir dans les méandres de son esprit, à Elle.